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Biochar et transition vers l’agriculture régénératrice en Ouganda

Ce projet transforme les déchets de coque de café en biochar – une forme stable de carbone végétal – afin d’améliorer la santé des sols, d’augmenter les rendements agricoles et de générer des revenus climatiques, contribuant ainsi à un avenir plus durable pour la culture du café en Ouganda.

Quel est l'objectif principal du projet ?

Le projet répond à la baisse de la fertilité des sols et à la faible productivité dans le secteur du café en Ouganda. Il vise à démontrer comment les coques de café inutilisées peuvent être transformées en biochar et appliquées sur les exploitations de petits producteurs afin de restaurer les sols dégradés. En améliorant la structure des sols et leur fertilité à long terme, l’initiative soutient des rendements plus élevés et des moyens de subsistance plus résilients. Parallèlement, elle introduit une innovation climatique en transformant les déchets agricoles en un outil de stockage du carbone, reliant ainsi la restauration de l’environnement à de nouvelles opportunités économiques.

Site du projet
Ouganda
Durée
2025-2027
Nombre de bénéficiaires
450 ménages agricoles
Mis en œuvre par
Sucafina SA
Partenaires du project
Koninklijke Douwe Egberts BV, JDE Peets
Autres partenaires
Ugacof (Local exporter)
Budget
Total: CHF 262’650 (contribution SECO): CHF 103’000

Comment le projet contribuera-t-il à la production durable de café ?

En intégrant le biochar et des pratiques d’agriculture régénératrice telles que l’utilisation d’engrais organiques et de cultures de couverture, le projet renforce la durabilité écologique de la production de café. Le biochar améliore la rétention d’eau, les nutriments du sol et la séquestration du carbone. Ce processus peut générer des unités certifiées de suppression du carbone (CRU), qui peuvent être vendues sur le marché volontaire du carbone. Cela pourrait créer une économie circulaire avec de nouvelles sources de revenus pour les producteurs, tout en réduisant l’empreinte climatique du secteur et en favorisant une durabilité à la fois environnementale et sociale.

Comment prévoyez-vous d’étendre les mesures durables mises en œuvre dans la chaîne de valeur du café ?

Le projet débute avec 450 petits producteurs afin de tester l’impact et l’adoption par les agriculteurs dans des conditions réelles. Sur la base des résultats mesurés – y compris l’amélioration des sols, l’augmentation des rendements et le processus de génération de CRU – le modèle sera étendu à 16 stations de décorticage, avec pour objectif d’atteindre plus de 12 000 producteurs. Un mécanisme financier autonome est prévu, financé par l’utilisation du biochar et les revenus issus du carbone, garantissant une évolutivité à long terme sans subventions externes. Une collaboration étroite tout au long de la chaîne de valeur soutient la reproduction du modèle au-delà de la région pilote.


Les organisations impliquées